Comment devenir agent secret en France : Études, Salaire et Réalité du Métier
- Vanessa Bérangère
- 16 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 avr.

🔎 Au sommaire de cet article :
1. Agent secret : fantasme ou réalité ?
Devenir agent secret, sérieusement ? Oui, vraiment.
Si votre ado vous parle de James Bond, Jason Bourne ou du Bureau des Légendes, ne le prenez pas à la légère. Parce qu’au fond, derrière le fantasme, il y a un vrai métier. Et pas besoin d’avoir un permis de tuer ni une Aston Martin pour l’exercer.
Dans l’imaginaire collectif, un agent secret est un solitaire, capable de désamorcer une bombe les yeux fermés, de parler huit langues et de filer sous couverture à l’autre bout du monde sans laisser de trace. Bref : on visualise un ancien militaire qui n’a pas le temps de se faire un café tellement il sauve le monde chaque matin.
Mais dans la vraie vie ?
Oui, certains agents sont d’anciens militaires très entraînés. Mais une énorme partie des missions tournent autour de l’analyse, du traitement d’informations sensibles, de la cybersécurité, ou encore de l’infiltration numérique. Et là, ce sont d’autres profils qui entrent en jeu. Celui de votre ado, peut-être ?
2. Les services de renseignement en France : qui fait quoi ?
Il n’y a pas UN seul service. En fait, on est plutôt sur une galaxie d’acteurs :
La DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) : ceux qu’on appelle souvent les "espions français" à l’international
La DGSI : sécurité intérieure, contre-espionnage, radicalisation, cybermenaces…
La DRM : renseignement militaire, pour les pros de la Défense
La DNRED : douanes et trafics
Chacun a ses spécialités, ses besoins, ses méthodes… et ses profils recherchés.
3. Profils recherchés : compétences, personnalités, aptitudes
Ce n’est pas une question de muscles ou de parcours spectaculaire. Ce qu’on cherche ? Des jeunes :
discrets (vraiment)
avec une vraie capacité d’analyse
capables de garder leur sang-froid dans des situations complexes
parfois très doués en informatique, en langues, ou en stratégie
Et oui, il y a aussi des postes pour les profils plus physiques, souvent via l’armée. Mais la majorité des postes sont accessibles à des jeunes posés, lucides, curieux, et stratégiques. Pas besoin d’avoir sauté en parachute pour postuler.
4. Quelles études pour devenir agent secret ?
Pas de parcours unique, mais quelques grandes lignes qui reviennent souvent :
Sciences Po, fac de droit, relations internationales, géopolitique
INALCO : pour ceux qui parlent (vraiment) arabe, farsi, russe, chinois...
Écoles d’ingénieurs : cybersécurité, traitement de données, etc.
STAPS, psycho, langues appliquées (dans certains cas très ciblés)
Et même certains BTS/DUT techniques pour les profils réseaux ou sécurité informatique
L’idée, c’est d’avoir une vraie compétence à offrir, et pas juste une fascination pour les films d’espionnage.
5. Comment être recruté par les services secrets ?
Oui, il y a des vraies annonces. Et elles sont publiques (en toute discrétion).
👉 Sur le site officiel de la DGSE : https://www.dgse.gouv.fr
👉 Parfois via le site de la fonction publique, ou des partenariats avec certaines écoles (EPITA, ENSTA, Polytechnique, Supelec...)
Le processus de recrutement est long, très sélectif, et souvent opaque. Il peut inclure :
des tests de logique ou de personnalité
des entretiens successifs
des vérifications de moralité, de parcours, d’environnement familial
le réseau et certains milieux proches des dirigeants politiques
Et parfois, on ne sait pas exactement pour quel poste on postule au départ…
6. Vie d’agent : missions, salaires et quotidien
On casse le mythe tout de suite : on ne vous enverra pas forcément faire du repérage à l’autre bout du monde, passeport diplomatique en poche. En revanche, vous pouvez être amené à :
analyser des données classées "confidentiel défense"
surveiller un réseau numérique sensible
voyager, oui, mais souvent dans des conditions très encadrées
La discrétion est essentielle, parfois jusqu’à mener une double vie. Certains agents doivent cacher leur fonction à leur entourage, et vivre dans une certaine solitude professionnelle, même s’ils travaillent en équipe.
💰 Et côté salaire ?
Pour les salaires voici quelques infos :
Entre 1800€ et 2300 € nets/mois pour un débutant
Jusqu’à 4000 ou 5000€ nets pour un analyste expérimenté ou un profil tech stratégique
Avec des primes ou indemnités selon les missions ou les zones géographiques
Ce n’est pas le jackpot mais c’est stable, progressif, et parfois évolutif vers d’autres carrières publiques ou privées.
Cependant les primes sont en fonction des missions et il y a pas mal d'avantages en nature (notamment tout est pris en charge pendant les missions : hôtels, restaurants, avions, etc.)
Conclusion : Un métier accessible, mais exigeant
Si votre ado vous parle d’espionnage, écoutez bien. Il ou elle ne rêve peut-être pas tant que ça. Ce n’est pas un métier comme les autres, mais ce n’est pas non plus inaccessible. Ce qui compte :
son pourquoi ? (être sur le terrain, la discrétion, l'aventure, le risque etc.)
un mental solide qui ne se pose pas trop de questions (pas le temps de douter par exemple)
une envie de servir autrement les autres et son pays
Et si votre ado est fait pour ça, il y a des portes d’entrée, bien réelles. Et pour le savoir, un premier échange permettra de le profiler pour voir s'il a le mental (et d'autres capacités précises) pour devenir agent secret.
N’hésitez pas à me contacter via le chat ou sur whatsapp pour un premier échange gratuit et sans engagement : c’est le meilleur moyen de voir si ma méthode vous convient, tout simplement.
Vanessa Bérangère
© Tous droits réservés. Vous pouvez copier et partager cet article à condition de citer l'auteur Vanessa Bérangère et la source www.vanessaberangere.com
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